En dehors du vent et des pollutions, le toit s’expose, durant les saisons de pluies ou neige à un ruissèlement. Même avec une pente bien calculée, l’évacuation non maîtrisée de ces eaux porte atteinte à la durabilité du toit et des murs. Les travaux de zingueries se posent ainsi en tant qu’alternative pour y pallier. Effectuées par des professionnels, ce sont des tâches exclusivement dédiées à une qualité exclusive indépendamment des expertises de construction du toit. Nous allons découvrir les raisons.
Définition des travaux de zingueries
Les travaux de zingueries consistent à effectuer des travaux ayant pour objectif de canaliser les eaux de pluie de la toiture. En général, ils concernent la construction d’une gouttière ou de chéneau. Disposée aux abords de la toiture, la gouttière remplit son rôle d’évacuation d’eau si le chéneau est intégré au gros œuvre du bâti pour accroitre l’étanchéité de la toiture.
Entrepris naturellement pour la protection de la toiture, les travaux de zingueries assurent à 80% un rôle de barrière globale à l’ensemble de la façade ou du mur. C’est la principale raison pour laquelle confier ce projet à un professionnel comme art-du-toit.be est recommandé. Des travaux de zingueries mal réalisés pourraient atteindre la maçonnerie et occasionner des dommages couteux à réparer.
Travaux de zingueries : la pose d’une gouttière
La gouttière est un dispositif métallique installé le longitudinalement sur la toiture. Pour assurer la conduite d’eau vers le système d’évacuation des eaux de pluie de la toiture, la gouttière est couplée à une descente.
La pose de la gouttière se décline en deux techniques. La première dite « pendante » est une installation à crochet à fixer sur les chevrons. Adaptée à tous les types de toiture, c’est la manière d’avoir une gouttière apparente. Pour sa part, la gouttière « rampante » est idéalement conçue pour une toiture à forte pente. Presque intégral à la toiture, ce deuxième type est totalement discret.
Selon la forme, la gouttière peut être Laval si elle a une forme en V et se pose entre les pans et sur les abords de la toiture. En revanche, posée de la même manière, mais avec une forme arrondie, on parle de gouttière havraise. Et on le qualifie d’anglaise, si elle est posée sur une avancée de la corniche.
En matériau on rencontre des gouttières alu plébiscitées à cause de l’absence de joints et moins de fuites. Le cuivre est la version luxueuse et durable. Le zinc est connu résistant et durable. Et finalement le PVC léger et facile à poser.
Travaux de zingueries : la pose d’un chéneau
Le chéneau remplit également les fonctions d’évacuation des eaux. Même si le terme zinguerie s’apparente à du zinc ou du métal, le chéneau est cependant conçu avec du béton. Véritable construction intégrée au bâti, le chéneau est plus coûteux. C’est pourquoi on réserve son usage des constructions plus conséquentes. Solide, durable, le chéneau est aussi particulièrement discret et est la meilleure option pour accroître l’étanchéité de la toiture.